La méthode de Singapour
Cela fait maintenant plusieurs décennies que les élèves de Singapour sont premiers (ou du moins dans le top 3 !) du classement TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study), un test qui étudie les résultats en sciences et en mathématiques d'élèves de nombreux pays et de niveaux de scolarité différents.
Le fruit du hasard ? Et bien non !
Depuis le début des années 80, 15 ans après que Singapour ait pris son indépendance, le gouvernement a décidé de mettre les mathématiques et les sciences au centre des programmes scolaires et a alors planché sur une méthode d'apprentissage spécifique et bien précise : la méthode dite de Singapour, qui regroupe les principes didactiques et pédagogiques les plus efficaces. Pour être appliquée, elle nécessite une formation rigoureuse des enseignants.
Le principe de cette méthode d'apprentissage des mathématiques est d'insister sur la représentation multiple de chaque notion abordée, les additions, soustractions, multiplications et divisions sont étudiées en profondeur jusqu'à ce que les élèves les comprennent complètement, et en suivant toujours ces 3 étapes :
Le fruit du hasard ? Et bien non !
Depuis le début des années 80, 15 ans après que Singapour ait pris son indépendance, le gouvernement a décidé de mettre les mathématiques et les sciences au centre des programmes scolaires et a alors planché sur une méthode d'apprentissage spécifique et bien précise : la méthode dite de Singapour, qui regroupe les principes didactiques et pédagogiques les plus efficaces. Pour être appliquée, elle nécessite une formation rigoureuse des enseignants.
Le principe de cette méthode d'apprentissage des mathématiques est d'insister sur la représentation multiple de chaque notion abordée, les additions, soustractions, multiplications et divisions sont étudiées en profondeur jusqu'à ce que les élèves les comprennent complètement, et en suivant toujours ces 3 étapes :
La modélisation :
Rattacher un problème mathématiques à une situation concrète du quotidien. C'est une étape où les élèves manipulent les objets physiques du problème mathématiques, cette étape est très concrète. Les additions vont par exemple être abordées avec des jetons.
La représentation imagée :
Les objets manipulés sont ensuite remplacés par des images les représentant : un tas de 10 jetons représente le chiffre 10.
La représentation abstraite :
Une fois les deux premiers types de représentation maîtrisés, les élèves ne travaillent plus qu'avec des chiffres et des symboles.
Tout le long de cette méthode, les élèves sont encouragés à dessiner les énoncés et à les représenter visuellement, notamment grâce à des représentations en barres, qui vont leur permettre de déterminer les quantités données dans l'énoncé, les quantités inconnues et les opérations à effectuer pour résoudre le problème.
Exemple :
C'est grâce à cette méthode d'abstraction progressive que les élèves de Singapour et des pays utilisant cette méthode se retrouvent systématiquement en tête du classement TIMSS, tandis que la France peine et stagne avec des résultats moyens.
Alors, convaincus ? ;)
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